Mont-de-Marsan instaure le principe « casseur, payeur » contre les incivilités
Le maire de Mont-de-Marsan, Charles Dayot, a mis en place mardi 17 juin 2025 une mesure inédite dans les Landes pour lutter contre les actes de vandalisme et les incivilités. Cette initiative constitue la première convention de transaction municipale du département.
Un dispositif de réparation obligatoire
Désormais, les auteurs d’incivilités dans cette ville landaise devront réparer leurs actes de deux manières possibles : soit en remboursant intégralement les dégâts causés, soit en effectuant des travaux d’intérêt général pour la commune.
La municipalité a précisé sur ses réseaux sociaux que les contrevenants pourront être contraints d’effectuer jusqu’à 30 heures de travail au profit de la ville s’ils ne sont pas en mesure de dédommager financièrement les préjudices causés.
Une réponse aux coûts supportés par les communes
Cette mesure répond à une problématique récurrente : les communes supportent habituellement le poids financier des dégradations causées lors de manifestations ou d’actes de vandalisme. La municipalité de Mont-de-Marsan qualifie ce dispositif de « réponse innovante et concrète » qui permet de renforcer l’arsenal de lutte contre les incivilités.
Le principe devrait également alléger la charge financière pesant sur la ville en cas de dégradations, les auteurs étant désormais directement responsabilisés pour leurs actes.
Un dispositif pionnier dans les Landes
Cette convention de transaction municipale constitue une première dans le département des Landes. Elle s’inscrit dans une démarche de responsabilisation des auteurs d’incivilités tout en offrant une alternative au système judiciaire traditionnel.
Le dispositif vise à créer un lien direct entre l’acte commis et sa réparation, que ce soit par le biais d’une compensation financière ou d’un engagement citoyen par le travail.
Application immédiate du nouveau règlement
La mesure est entrée en vigueur dès son annonce et s’applique à tous les actes d’incivilité commis sur le territoire de Mont-de-Marsan. Les modalités pratiques de mise en œuvre de ces travaux d’intérêt général restent à préciser par les services municipaux.
Cette initiative pourrait inspirer d’autres communes confrontées aux mêmes problématiques de vandalisme et de dégradations de l’espace public.
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