Décès de Charles Ducamp, mémoire vivante du musée de la vie rurale en Pays landais
Le musée de la vie rurale en Pays landais pleure la disparition de Charles Ducamp, figure emblématique et passionnée de l’histoire locale, décédé récemment. Né en 1944 à Rion dans une famille de résinier, il était devenu au fil des années la mémoire vive de cette institution dédiée à la préservation du patrimoine rural landais.
Charles Ducamp possédait une connaissance encyclopédique de la forêt landaise, du monde rural, de son histoire, de ses outils et de ses légendes. Cette expertise exceptionnelle lui avait valu d’être intégré à l’équipe du musée en 1997 par son ami André Laborde, l’un des fondateurs de l’établissement aux côtés de Jacqueline Falq.
Un parcours dévoué au service du patrimoine
Rapidement, Charles Ducamp gravit les échelons au sein de l’institution. En 2002, il intègre le Conseil d’administration du musée et devient guide bénévole, rôle dans lequel il excellait particulièrement. Il se plaisait à expliquer la vie quotidienne d’autrefois, les métiers traditionnels avec leurs outils et leurs habitudes, utilisant non seulement les mots mais aussi les gestes, le tout agrémenté d’un humour discret mais efficace.
Passionné de patrimoine, Charles Ducamp était constamment à la recherche d’objets anciens. Il écumait les vide-greniers et les vieilles maisons, toujours à l’affût de la pièce rare, oubliée de tous, pour enrichir les collections du musée.
Un ambassadeur infatigable
Au-delà de son rôle au musée, Charles Ducamp représentait l’institution lors de nombreux événements. Il participait notamment à la journée landaise de Dax et se rendait régulièrement à la Maison de la gemme à Lesperon. Membre actif du Centre généalogique des Landes, il avait également contribué au bulletin de la Société de Borda par ses publications.
Le musée était la passion de Charles, qui était lui-même la joie du musée, souligne l’institution dans son hommage. Cette relation symbiotique entre l’homme et le lieu qu’il servait illustre parfaitement l’engagement total de ce bénévole d’exception.
Un héritage précieux
Le départ de Charles Ducamp laisse un vide considérable tant dans la mémoire collective que dans le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé. Son expertise, sa passion communicative et son dévouement sans faille ont contribué à faire du musée de la vie rurale en Pays landais un lieu de référence pour la préservation et la transmission du patrimoine rural landais.
La disparition de cette figure emblématique intervient à un moment où la préservation de la mémoire rurale revêt une importance particulière face aux mutations du monde contemporain. L’œuvre accomplie par Charles Ducamp au service de cette mission témoigne de l’importance des passionnés locaux dans la sauvegarde du patrimoine culturel français.
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