Le rideau est tombé sur la bouillonnante 9e édition du Festival du cinéma québécois de Biscarrosse, laissant derrière lui des marques indélébiles de réussite et de célébration de la magnificence du cinéma québécois. Des long-métrages dignes d’éloges aux courts-métrages retentissants, le public a joui sans retenue de la créativité et du don des artistes du septième art outre-Atlantique.
Au sommaire
Une hausse significative de la fréquentation et satisfaction du public
Le premier point de victoire de ce festival réside dans l’affluence exceptionnelle qu’il a connue. Avec une augmentation de 30% de la fréquentation et des ventes de pass qui ont grimpé de 28% par rapport à l’année précédente, cette édition a définitivement marqué les esprits.
- Séverine Crampette, déléguée générale du festival, se ravit de cette hausse significative de la fréquentation : « On est vraiment heureux que le public se soit déplacé autant ».
Le taux d’occupation des salles pendant les projections a été de plus de 70%, clairement un signe de satisfaction du public. Cette semaine débordante de convivialité et de chaleur a, sans aucun doute, ravi les spectateurs, les membres du jury et les réalisateurs présents.
Un programme de films riche et varié
La variété et la qualité des films proposés ont également fait de ce festival une réussite remarquable.
- Sylvain Garel, programmateur du festival et spécialiste du cinéma québécois, a avoué être plus que satisfait de cette semaine cinématographique.
- « Cette année, il y avait beaucoup de très bons films et donc de très bons réalisateurs. Merci aux quatre qui ont traversé l’Atlantique », a-t-il fait remarquer.
La cérémonie de clôture a vu la réalisatrice Nathalie Saint-Pierre remporter le prix du meilleur long-métrage pour son film « Sur la terre comme au ciel ». De plus, le prix du meilleur long-métrage décerné par le public a été attribué à « Dissidente » et le prix du meilleur court-métrage est revenu à « Invincible ».
Ouverture sur les prochaines éditions
La 9e édition du Festival du cinéma québécois de Biscarrosse s’est donc conclue sur des notes prometteuses pour les prochaines éditions. Le plaidoyer de Sylvain Garel pour que le festival continue à grandir et bénéficie de davantage de soutiens est un signe positif pour l’avenir.
- « Avec le peu de moyens qu’ils ont, les organisateurs font un travail remarquable, ça serait bien que les institutions, les collectivités ou même des mécènes puissent les soutenir encore un peu plus », a exprimé Garel.
Toujours est-il que cette édition a résumé en elle les atouts de ses prédécesseurs tout en y ajoutant sa propre valeur ajoutée. On peut légitimement espérer que ce n’est que la préface d’une longue série de succès pour ce festival, qui continue d’ouvrir de nouvelles fenêtres sur le monde du cinéma québécois.